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Orientation : quelle école choisir pour vos études en Environnement ?

Vous souhaitez travailler dans le secteur de l'Environnement. Le choix d'une école adaptée est primordial. Voici quelques repères évoqués pour les métiers techniques du secteur, lors d'une conférence organisée par le CIDJ.

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Orientation : quelle école choisir pour vos études en Environnement ?

Les métiers du secteur de l'Environnement sont souvent techniques et en pleine évolution vers davantage d'automatismes et de nouvelles technologies. Si votre projet d'orientation concerne ces métiers, une formation Bac +2/+3 correspond aux attentes les plus fréquentes des recruteurs, que ce soit dans les domaines de l'eau, des déchets, de l'énergie ou du bâtiment durable. Car numériquement, les techniciens d'exploitation ou de maintenance prévalent et se révèlent pénuriques.

Pour les métiers techniques, un Bac +2/+3 est adapté

Avec un Bac +2/+3, vous disposerez de la maîtrise des fondamentaux pour réussir votre intégration professionnelle, tout en restant encore adaptable aux attentes spécifiques de votre premier employeur. Très souvent, un parcours d'intégration initiatique, ou un complément de formation dispensé par l'entreprise, vous rendra totalement opérationnel malgré votre manque d'expérience.

Bien évidemment, l'alternance école-entreprise, ou la qualité des stages que vous aurez réalisés pendant votre formation initiale, permettra d'accélérer cette période de début de carrière.

Un niveau de formation suffisant pour assimiler les innovations

À moyen terme, et grâce à une formation Bac +2/+3, vous serez en mesure de déployer plus facilement votre carrière vers de nouvelles responsabilités, tout en assimilant le rythme soutenu des innovations à l'oeuvre dans le secteur de l'Environnement.

Maîtrise de la révolution numérique, capacité d'analyse, méthode, gestion de projets, capacité à apprendre de nouveau… vous serez mieux disposé à évoluer. Ce point intéresse particulièrement les recruteurs qui doivent anticiper les prochaines ruptures technologiques vis-à-vis desquelles vous devrez vous positionner.

Attention au risque de sous-qualification ou de sur-qualification

Bien souvent, les profils ne disposant pas d'un niveau de formation suffisant auront du mal à suivre la technicité des métiers. Concernant les Bac+5, les recruteurs redoutent les candidats qui ont cherché à jouer les "prolongations" pour différer leur entrée dans la vie active, ou qui se sont fait piéger par des écoles vendant du rêve, adeptes du greenwashing ou de contenus pédagogiques creux mais à la mode.

À niveau Bac+5, vous devrez nécessairement assumer le projet d'une carrière ambitieuse à déploiement progressif… sans quoi, vous aurez tout simplement perdu votre temps. De la même façon, mieux vaut revendiquer un Bac+5 brillamment mené qu'un diplôme laborieusement validé. Nombre d'étudiants devraient s'en tenir à un Bac+3, totalement adapté aux besoins du marché et en rien déméritant.

Préférez une école ouverte sur le monde de l'entreprise…

Vient ensuite la réflexion sur le choix de l'école… Les recruteurs du secteur de l'Environnement témoignent un intérêt pour les écoles qui comptent des entreprises parmi leurs partenaires. Les formations en alternance ont également une très bonne cote, au point où des sociétés comme Veolia, Saur et bien d'autres créent leurs propres organismes de formation.

Idéalement, les entreprises partenaires contribuent à la définition des programmes, prêtent ou donnent des équipements "derniers cris" pour former les étudiants sur les technologies d'aujourd'hui. Elles sont souvent ouvertes à l'accueil de stagiaires, et, dans certains cas, dépêchent des professionnels lors de la tenue de colloques ou de forums au sein de l'école.

Cette ouverture au monde de l'entreprise est un préalable pour recevoir des enseignements qui correspondent aux réalités de terrain, visant à faciliter votre premier emploi. Ce point est très important s'agissant de métiers techniques.

Serez-vous formé dans les conditions du réel ?

Votre choix devra aussi s'exercer sur l'existence ou non de plateaux pédagogiques reconstituant les conditions professionnelles du réel. Les immersions en entreprise sont également déterminantes. Certains recruteurs nous ont déjà fait part de jeunes diplômés déclinant une proposition d'emploi dans le traitement de l'eau à cause de l'odeur au sein d'une station d'épuration, ou s'étant fait éconduire d'un recrutement dans l'éolien pour cause de vertige. Les pratiques professionnelles ne s'apprennent pas que dans les livres.

Parmi les critères de choix, analysez la sphère relationnelle des écoles pressenties sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook, LinkedIn…) et sur les événements professionnels du secteur envisagé (salons, forums, colloques…). Le décloisonnement de l'enseignement est une valeur sûre : les équipes pédagogiques, les entreprises et les collectivités doivent échanger et collaborer pour former juste.

Un conseil à propos des réseaux sociaux : servez-vous en pour entrer en contact avec les anciens… il s'agit une mine d'informations qui vous permettra de connaître les écoles de l'intérieur.

Enfin, de façon pragmatique, il est utile de s'intéresser au taux de placement des étudiants à l'issue d'une formation, ainsi qu'à la qualité des Journées Portes Ouvertes (JPO). Quelle est l'implication des enseignants ? Les étudiants et les anciens sont-ils présents ? Vous propose-t-on de visiter les infrastructures ? Quelle est la récurrence des JPO ? Sont-elles bien organisées ? En assistant à plusieurs JPO, vous verrez que certaines écoles font la différence.

 
 
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