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Question d'étudiant : quel est le parcours idéal pour travailler dans le secteur de l'eau à l'étranger ?

L'équipe d'Emploi-Environnement rend visite aux étudiant.es pour parler carrière et métiers qui ont du sens. De retour du lycée Biotech de Douai-Wagnonville (59), nous allons répondre à une question de Paul, BTS Gemeau.

Reportage vidéo  |  Eau  |    

Cher Paul, merci de ta question qui porte sur les formations et les expériences à acquérir pour travailler dans le secteur de l'eau à l'étranger. Selon les contacts que nous avons sollicités, il est admis que les formations techniques dispensées en France sont appréciées à l'international. C'est bon à savoir !

De nombreux techniciens ou ingénieurs étrangers viennent se former en France et des entreprises de pays en manque de profils recrutent de jeunes talents français. Pour leur part, les entreprises françaises recrutent aussi des candidats pour s'expatrier.

Sur le plan des diplômes, des équivalences de compétences sont parfois nécessaires. Au Québec, les BTS Gestion et maîtrise de l'eau français sont tout de suite reconnus, à l'inverse de provinces canadiennes telles que l'Ontario. Les entreprises employeuses peuvent alors assurer un programme de formation pour l'adaptation et la certification des compétences des "expats", souvent en échange d'un engagement de durée de collaboration de la part du candidat.

> Un bac+2/3 spécialisé dans l'eau peut s'expatrier

Les BTS Gemeau / Métiers de l'eau / DUT / Licence pro / BUT hydraulique, SIG ou hydrogéologie... font partie des profils français qui intéressent "hors hexagone". Par exemple pour des postes de Technicien d'études en hydraulique urbaine ou fluviale, de Projeteur réseaux d'assainissement, ou encore d'Agent de production assainissement et eau potable.

Au niveau ingénieur, la dynamique est la même. Les juniors se voient confier des projets de taille modeste et les profils expérimentés des projets complexes ou des missions de conseil. Les écoles souvent mentionnées dans les annonces sont l'ENGEES, ENSE3, ENSEEIHT, ENSIL, POLYTECH, INSA, les universités, les masters spécialisés en eau… Mais les profils bac+2/3 avec 5 ans d'expérience peuvent aussi tenter leur chance.

> Un pied à l'étrier avec le V.I.E. ou les DROM-COM

Une fois diplômé, plusieurs voies sont possibles pour s'expatrier. L'une est de faire un Volontariat International en Entreprise (V.I.E.), activité à temps plein indemnisée. Ce dispositif permet aux jeunes français et ressortissants d'un pays de l'Espace Economique Européen, âgés de 18 à 28 ans, de débuter leur carrière à l'international. Il est même possible de faire un stage en V.I.E., s'il est diplômant, et si l'école ou l'université donne son accord.

Une autre possibilité est de commencer par trouver un poste dans les départements et régions d'outre-mer et les collectivités d'outre-mer français. Ils constituent un choix pertinent pour se constituer une première expérience dans un contexte de vie différent, mais cohérent avec sa formation initiale sur le plan technico-réglementaire. Les profils ultramarins, pour leur part, peuvent venir en métropole et expérimenter d'autres réalités.

> La voie humanitaire pour les profils engagés

Enfin, partir à l'étranger au service d'une Organisation Non Gouvernementale (ONG) constitue la certitude de se transposer dans un contexte de rupture, exigeant en matière d'accès à l'eau, de potabilisation et d'assainissement. Les offres d'emploi sont nombreuses. Attention toutefois, les ONG recrutent de vraies compétences pour agir vite et bien dans leurs zones d'intervention. Elles recherchent des professionnels techniquement fiables et compatibles avec les conditions de travail de l'action humanitaire. Âmes sensibles à la recherche d'un gadget existentiel... passez votre chemin.

Pour finir, il est temps de rappeler que le niveau en langues étrangères doit être adapté au pays de destination. L'anglais, of course, pour les échanges professionnels, la communication avec des équipementiers, des bureaux d'études, la lecture des plans et des notices par exemple. Connaître les rudiments de la langue du pays d'accueil est toujours un plus, pour faciliter son intégration.

 
Au plus près des écoles Nous avons hâte de rencontrer de nouveaux élèves et professeurs des formations en Environnement dans les mois à venir, pour parler du futur de leur secteur ! Si ce concept vous intéresse, écrivez-nous par mail via ce formulaire.
 

 
 
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