La vente de pompes à chaleur explose et ce n'est pas près de s'arrêter. D'ici 2027, Le président de la République a fait le souhait de tripler leur production sur le territoire français. L'enjeu ? remplacer des systèmes de chauffage qui fonctionnent aux énergies fossiles et beaucoup moins énergivores que des radiateurs électriques.
Reste que le manque de techniciens formés pour répondre à la demande est probant. A tel point que les entreprises, en manque de candidats, vont directement les chercher dans les centres de formation. Par exemple, à La Solive, plus de 90 % des apprenants trouvent un travail 6 mois après leur formation ou bien créent leur propre entreprise. Voir reportage vidéo.
Un enseignement qui doit permettre de tout apprendre en seulement deux mois, alternant entre théorie et pratique sur un chantier école, puis 6 mois dans une entreprise.
Toutefois, selon les profils, il faudra parfois des enseignements complémentaires ou avoir des prérequis afin de maitriser plusieurs domaines de compétences dans l'électricité, la plomberie, le chauffage, la manipulation de fluide frigorigène...
Concrètement, l'installateur doit pouvoir analyser le projet et valider sa faisabilité, proposer des solutions, réaliser l'installation dans les meilleures conditions, la mettre en service et la paramétrer. Mais aussi montrer au client son fonctionnement, puis réaliser la maintenance voire les réparations nécessaires.
Le salaire mensuel varie de 2200 à 3300 euros brut en fonction de l'expérience.
Un métier technique qui assure un emploi sur le long terme, porteur de sens puisqu'il contribue la transition énergétique pour un avenir moins carboné.
Un métier qui en appelle d'autres dans le secteur de la rénovation énergétique comme les auditeurs énergétiques ou les chargés d'affaires en rénovation performante.