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Bio : quelles sont les tendances de l'emploi par filière ?

Vous voulez travailler dans le bio ? Les chiffres de l'emploi du secteur devraient vous conforter. La dynamique du marché bio se traduit par de nouveaux emplois dans toutes les filières, de la production à la distribution.

Article  |  Agroécologie  |    
Bio : quelles sont les tendances de l'emploi par filière ?

L'emploi de la filière bio poursuit son envolée. Boosté par un marché dynamique qui a doublé entre 2012 et 2017, les effectifs ont augmenté en moyenne de 9,5% par an sur la période. Soit +58% en 5 ans. Résultat : à la fin 2017, l'agriculture biologique – toutes filières confondues - représente près de 134.500 emplois directs, selon les derniers chiffres de l'Agence bio.

L'aval de la filière surfe sur la dynamique la plus forte

L'Agence bio dénombre 15.000 emplois directs Equivalent Temps Plein (ETP) pour la transformation de produits bio (+17 % vs 2016). Ces emplois se répartissent entre l'industrie de la transformation pour l'alimentation humaine (14.500 ETP), la boulangerie artisanale bio (320 ETP), la fabrication d'aliments pour bétail (210 ETP).

Au sein de la distribution bio (+13 % vs 2016), la vente au détail (27.000 ETP) domine largement la distribution via les grossistes (1.800 ETP). À noter aussi, les 2.200 emplois (+10 % vs 2016) liés à des activités annexes au bio : le conseil, le contrôle, la recherche, la formation…

Les fermes bio sont plus créatrices d'emplois qu'en conventionnel

Le volet production est le plus gros pourvoyeur d'emplois. Les fermes biologiques concentrent 88.400 emplois directs ETP, soit +13,7 % par rapport à 2016. Elles représentent désormais 8,3% du total des fermes françaises.

Les fermes bio sont également les plus denses en termes d'emplois. Elles mobilisent en moyenne 2,41 UTA (Unité de Travail Annuel) contre 1,52 UTA en conventionnel. "Les fermes bio ont ainsi un contenu en emploi supérieur de 59% par rapport au secteur conventionnel", souligne l'Agence bio.

Les engagements de cultures en bio de 2017 reflètent une tendance forte : les fermes de faible surface ont le vent en poupe. Il en va ainsi pour les filières telles que : arboriculture (+1.000 engagements) • maraîchage (+900) • viticulture (+700). Par ailleurs, les surfaces certifiées bio vont continuer à gagner du terrain : +23 % en 2018 vs 2017, +13 % en 2019 vs 2018, selon l'Agence.

L'essor des élevages laitiers bio s'accélère

Côté élevages aussi, la croissance de l'activité en bio s'accélère. L'essor concerne l'ensemble des espèces en 2017, avec une dynamique forte en faveur des élevages laitiers : vaches (+18%), brebis laitière (+19 %), cheptel caprin (+14 %). Les élevages de volailles et porcins suivent la même tendance.

Comme en 2016, 4 régions "leader" (Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle-Aquitaine, Pays de la Loire) concentrent près des 60% des fermes et des surfaces bio recensées. Ces mêmes régions représentent plus de 40% des entreprises de transformation et de distribution certifiées en bio.

 
 
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