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Peut-on travailler dans l'industrie et avoir un impact positif sur l'environnement ?

Vous cherchez un métier à impact environnemental positif dans l'industrie ? Si vous maîtrisez l'économie circulaire, la décarbonation, l'ACV ou l'éco-conception... vous devriez vous épanouir !

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La question des ambitions écologiques liées à son travail est également exprimée par les professionnels de l'industrie. Mais est-ce possible ? Oui, selon Gwenael Guillemot, directeur de l'Institut de la réindustrialisation, rencontré sur le salon Talents for the Planet. Et c'est même recherché par l'industrie. "Qu'ils soient ingénieurs, techniciens ou opérateurs, les professionnels de l'industrie doivent intégrer la transition écologique dans leur métier", annonce le directeur.

Les métiers industriels, à l'oeuvre pour la transition écologique

Si l'attention est pour l'instant accaparée par la transition énergétique - rappelons que des usines en France ont dû se mettre à l'arrêt à cause du coût de l'énergie - les concepts de RSE, de sobriété, d'économie circulaire, de décarbonation, d'analyse du cycle de vie, d'éco-conception et de relocalisation des matières et procédés s'imposent. De même que les méthodes et les techniques associées. "Il faut informer, sensibiliser et former les équipes déjà en poste, et leur faire comprendre l'ampleur de la mutation pour l'industrie", prévient Gwenael Guillemot.

En quête de réindustrialisation, la France a d'ailleurs une opportunité à saisir : les écoles d'ingénieurs forment 44.000 nouveaux profils par an avec des programmes souvent en phase avec les enjeux de la transition. Même si le marché de l'emploi dans l'industrie a besoin de 50.000 nouveaux ingénieurs par an, les projets industriels - en phase de conception ou de modernisation - vont profiter de ce renouvellement de compétences. Toutefois, la pénurie de personnels est prégnante ; elle concerne tous les métiers en conception, en production et en maintenance... à tous les niveaux d'ingénieurs, de techniciens et d'opérateurs.

Des métiers nouveaux pour des innovations à plus-value environnementale

Au-delà du contexte général de l'industrie, certaines innovations disruptives nous amènent à nous projeter dans un "nouveau monde industriel" pouvant présenter un bilan écologique encourageant. Interrogé sur ce point par Emploi-Environnement, le directeur de l'Institut de la réindustrialisation évoque la fabrication additive métallique.

"Un peu comme un FabLab qui produit des pièces plastiques sur plan, l'industrie peut aujourd'hui produire des pièces métalliques, à la demande, à partir d'un plan CAO. C'est une révolution qui gagne du terrain" indique Gwenael Guillemot. Si le procédé est actuellement énergivore, il permet toutefois de prolonger la durée de vie d'outillages industriels ou de systèmes complexes, utilisables 30-40 ans et pouvant désormais durer 60-70 ans. Sans stocker toutes les pièces pour la maintenance et avec une consommation d'équipements et de matière optimisée. "Le procédé est plus qu'émergent et commence à être utilisé par les industriels tels que Arianespace, Dassault ou Michelin, pour des pièces nouvelles ou en maintenance." précise-t-il.

De nouveaux métiers se font jour pour la fabrication additive métallique, tant au niveau ingénieur que technicien. Ces professionnels, porteurs de transition pour l'industrie, doivent maîtriser la conception de produits et les risques inhérents au procédé tels que l'émissions de particules et l'exposition aux agents chimiques cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction (CMR). Parmi les formations qui se sont créées ? Celle d'ingénieur en fabrication additive métallique, qui vient repenser la consommation de matière et l'obsolescence des équipements dans l'industrie.

 
 
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