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Biodiversité : la filière éolienne recrute des environnementalistes

Les pratiques des développeurs et des exploitants éoliens ont évolué pour préserver la biodiversité. Avec des métiers qui émergent et des compétences nouvelles qui font l'objet de recrutements. État des lieux avec Roy Mahfouz, président de H2air.

Reportage vidéo  |  Energie  |    

Voilà un sujet qui peut faire polémique... celui de l'impact des éoliennes sur les milieux naturels. Interrogé lors du Colloque national éolien, Roy Mahfouz, président-fondateur du groupe H2air, gestionnaire de parcs éoliens et producteur d'électricité, n'évacue pas le sujet. « Oui, il y a des externalités négatives à l'implantation d'éoliennes, reconnaît-il, mais le secteur prend ses responsabilités. »

Avec pour effet de faire émerger des métiers tels que les spécialistes du vivant, en qualité d'experts tiers, par exemple les ornithologues (pour l'étude des oiseaux), les chiroptérologues (pour l'étude des chauves-souris) ou les biologistes (pour l'inventaire et le suivi de la faune et de la flore).

Mais aussi, avec pour effet de défier les bureaux d'études en éolien qui ont développé de nouvelles expertises pour faire coexister les installations industrielles que sont les parcs éoliens avec les milieux naturels. « Les bureaux d'études ont recruté des biologistes et des rédacteurs d'études d'impact spécialisés », souligne Roy Mahfouz.

L'impact de l'éolien terrestre porte sur la faune volante, mais aussi sur la flore et les habitats naturels, en raison de la création de chemins d'accès et de plateformes d'exploitation. En mer, les éoliennes ont également un impact sur la faune et la flore marines.

Les professionnels de l'éolien sont clairement engagés dans une démarche d'évitement, de réduction et, au pire, de compensation de l'impact sur la nature. Les leviers d'action existent. « Avant la conception des parcs, nous mobilisons des spécialistes pour étudier les sites – cela dure deux ans – afin de comprendre leur biodiversité, valider nos choix de sites et optimiser les plans d'implantation », explique Roy Mahfouz.

Toute une science et des métiers se sont renforcés pour continuer à améliorer la performance environnementale de l'éolien. Y compris chez les développeurs de parcs et les turbiniers. « Parmi les spécialistes de la biodiversité, nos entreprises recrutent des biologistes, des ingénieurs environnementaux, des paysagistes, des rédacteurs d'études, ou des sigistes (spécialistes des SIG, ndlr) pour les études de terrain », détaille Roy Mahfouz. H2air recrute actuellement des biologistes marins pour continuer d'apprendre sur « ce qui se passe sous l'eau ».

Les techniciens et les informaticiens sont également mis à contribution. Ils travaillent à développer de nouvelles technologies de prévention. « L'intelligence artificielle est capable de détecter la faune volante. Nous disposons aujourd'hui de capteurs sur les éoliennes qui nous permettent de piloter les parcs avec discernement », complète Roy Mahfouz.

 
 
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