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"Le marché du conseil en Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est dynamique, avec des cabinets qui se créent... et qui recrutent", annonce Alexis Kryceve, fondateur du cabinet de conseil Haatch, rencontré sur le salon Talents For The Planet.
Mieux vaut-il être consultant.e généraliste ou expert.e ?
Les cabinets généralistes, ceux qui traitent de la stratégie globale RSE, privilégient les profils issus d'écoles de commerce ou d'écoles d'ingénieur.e généraliste, capables d'appréhender l'alignement des enjeux business / RSE et la transformation des entreprises.
Pour leur part, les cabinets spécialistes recrutent davantage des expert.es pour des domaines d'intervention précis : la transformation de l'habitat, la biodiversité, la consommation de ressources, la mutation sociétale... Là aussi, le marché de l'emploi est dynamique.
"Au centre de la profession, les profils expérimentés sur le climat sont courtisés tant par les cabinets généralistes que par les cabinets spécialistes", précise Alexis Kryceve, "parce que le climat est aujourd'hui le socle de toute politique RSE". Désormais, les professionnels de la RSE doivent impérativement comprendre ce qu'est un bilan carbone, comprendre comment une organisation peut réduire son empreinte carbone, et savoir transformer son activité en conséquence.
L'experience métier est-elle suffisante pour devenir consultant.e RSE ?
Pour qui veut travailler dans la RSE, il est possible de se former spécifiquement à cette profession du conseil, mais il est possible, aussi, de faire valoir un parcours, une expérience et un attrait pour la transformation positive de l'économie et de la société.
"Côté formation initiale, vous apprendrez les techniques du métier de conseil, ses méthodes tout en faisant valoir vos capacités de compréhension, de synthèse, de restitution et d'accompagnement des clients", détaille le fondateur du cabinet Haatch.
Côté expérience de terrain, vous pourrez valoriser un parcours au sein de l'entrepreneuriat social ou "équitable", dès lors que la culture de l'intérêt général et du bien commun s'est confronté à la logique de l'entreprise. Bien sûr, les expert.es techniques de domaines comme l'énergie, l'eau ou encore de la biodiversité, peuvent évoluer vers la RSE. Mais l'expérience, même de 10-15 ans, ne suffira pas pour convaincre.
Les métiers du conseil supposent de côtoyer et d'entrer dans la peau d'entreprises et de personnes variées. Et de faire adhérer au changement. Ce n'est donc pas qu'une question d'expertises. La RSE, c'est aussi de l'empathie et un engagement.
