Franck Joujon est chef de chantier chez Pétavit, entreprise spécialisée dans les travaux publics de canalisations enterrées. Lors du salon Pollutec 2023, il revient sur son métier qui allie terrain et communication. Franck Joujon pilote des équipes allant de 7 à 12 personnes, pour des travaux sur les réseaux d'eau potable, d'assainissement, d'eaux pluviales mais aussi sur les réseaux de chaleur, pour le chauffage urbain.
À quoi ressemble une journée type ? Tout d'abord, elle commence sur le terrain, « en partageant un café avec les compagnons », nous explique-t-il. C'est le moment de faire le point sur les objectifs à atteindre et les travaux à réaliser sur la journée. Le chef de chantier répartit ensuite les consignes aux équipes. En fonction de la phase du chantier, il peut s'agir de l'ouverture de tranchées, de leur remblaiement, de la pose de canalisations, de travaux de finition, de pose de bordures, etc. Les matériaux et les engins utilisés varient en fonction du type de chantier. « Le type et le diamètre de la canalisation ne sont jamais les mêmes », précise Franck Joujon.
Le chef de chantier fait le lien avec sa direction et les ouvriers terrain. Il doit gérer les camions qui approvisionnent en matériaux et en fournitures. Mais aussi les documents techniques comme les DICT (déclarations de travaux à proximité des réseaux), les arrêtés de circulation et les plans.
Titulaire d'un CAP Conducteur d'engins en alternance, Franck Joujon a évolué en interne vers les fonctions de chef d'équipe puis de chef de chantier. Ce qui lui a permis de progresser dans ses fonctions ? La maîtrise des savoir-faire, qui s'acquière « en démarrant au bas de l'échelle ». Mais surtout l'envie et la curiosité du métier. Aujourd'hui, il retire une vraie fierté de son parcours professionnel et de son évolution, nous confie-t-il.