Pas toujours bien repérées par les candidats à l'emploi, les start-up de la cleantech recrutent pourtant, parfois plusieurs dizaines de profils à la fois. Porteuses d'éco-innovation, elles offrent des "emplois à impact", capables de donner du sens à une carrière.
Le 22 mars 2023, pendant le salon Talents for the Planet, une dizaine d'entre elles ont été invitées sur le stand de Bpifrance, la Banque Publique d'Investissement, et conseillées par Cleantech Open France, leur association professionnelle. Parmi les objectifs de cette présence : recruter des talents pour continuer à innover et à se développer.
"Les start-up les plus jeunes en sont le plus souvent au stade de finalisation technique d'une éco-innovation", analyse Thomas Bruno, chef de projet pour Cleantech Open France. "Elles recrutent majoritairement des profils pour l'ingénierie ou la recherche et développement", poursuit-il. Et d'ajouter : "les start-up plus matures techniquement recrutent davantage sur les métiers support tel que le commercial, le marketing, la structuration et l'organisation de l'entreprise".
Parmi les start-up présentes sur le stand de Bpifrance, nous avons pu voir Fairmat, qui innove dans le recyclage des composites à base de fibres de carbone, Eranova qui lutte contre la pollution plastique en utilisant la prolifération des algues vertes, et enfin, Gwilen, qui transforme les sédiments marins en produits pour l'architecture et la construction.
Selon le baromètre Cleantech Open France sur la typologie des start-up de la cleantech en France, le deuxième frein à leur développement est celui du recrutement de talents ; le premier étant la recherche de financement. En bref, si vous recherchez à job à impact positif, l'univers des start-up est une piste à suivre !
