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EnR : les nouveaux emplois de l'hydrogène vert à la conquête des profils de l'industrie

Génie des procédés, génie électrique ou génie mécanique... le secteur des EnR a besoin de compétences de l'industrie. Une aubaine pour les ingénieurs et les techniciens en quête de sens. Exemple chez le très dynamique Entech smart énergies.

Interview vidéo  |  Energie  |    

Les repères de l'emploi dans les énergies renouvelables évoluent vite. Parce que la R&D livre des innovations majeures, avec à la clef, la compétitivité des nouvelles filières et des besoins accrus en compétences. Le dernier coup d'accélérateur en date, c'est celui de l'hydrogène vert, qui pourrait consolider encore plus les EnR dans le mix-énergétique des grands consommateurs industriels, transporteurs et collectivités.

L'hydrogène dynamise l'emploi dans les EnR

La société quimpéroise Entech smart énergies illustre l'ampleur des opportunités professionnelles qui se font jour dans les EnR. Créée il y a 7 ans, l'entreprise spécialiste de la production photovoltaïque, de la conversion d'énergie et du stockage compte aujourd'hui 130 salariés. Depuis près de 2 ans, c'est la brique "hydrogène" qui s'impose dans les développements avec de belles promesses.

"Avec l'hydrogène, nous avons une solution supplémentaire pour corriger la variabilité de la production des EnR", promet Sébastien Thomas, ingénieur projets et référent Hydrogène chez Entech smart énergies. "Nous développons aussi des solutions hydrogène pour le maritime à base d'énergie marine renouvelable, de système de conversion et de pile à combustible", complète-t-il. En bref, ce qui mobilise l'entreprise aujourd'hui, c'est la production d'hydrogène par électrolyse à partir d'EnR, son stockage, et la transformation en électricité le moment voulu.

Un appel d'air pour les ingénieurs et les doctorants

De fait, les nouveaux besoins en recrutement d'Entech smart énergies portent sur des profils d'ingénieurs ou de doctorants avec une spécialisation ou des connaissances en hydrogène. "Les formations en hydrogène sont rares, et il en est de même pour les profils disponibles sur le marché de l'emploi", déplore Sébastien Thomas.

L'entreprise étudie donc les candidatures d'ingénieurs ou de doctorants en biochimie et chimie des matériaux, désireux de se former à l'hydrogène et intéressés par les phases process et conversion-distribution d'énergie. Les domaines d'application pour ces recrues seront passionnants puisqu'ils concernent la transition énergétique vers plus de durabilité et d'indépendance d'approvisionnement. "Il s'agit de postes de R&D porteurs de sens qui permettent à nos futures recrues de s'inscrire dans une évolution de carrière très dynamique", souligne l'ingénieur projets.

Génie des procédés et génie électrique pour continuer d'innover

Plus généralement, la chaîne de valeur des EnR a besoin aujourd'hui de recruter des compétences techniques pour la conversion, le stockage et la distribution de l'énergie. Au niveau ingénieur et technicien supérieur. Les spécialités recherchées sont pointues : génie des procédés, mécanique des fluides, génie électrique, génie mécanique, automatismes, électrotechnique, mécanique. Sur le plan professionnel, les profils "EnR compatibles" sortiront gagnants de la transition énergétique.

 
 
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