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Métiers à la hausse : chef·fe de chantier et chef·fe de projet en dépollution des sites et sols

Les recrutements dans le secteur des sites et sols pollués sont plus nombreux que le nombre de candidat·es. L'organisation professionnelle du secteur promeut les métiers, tandis que les consultants RH incitent les recruteurs à élargir leur sourcing.

Reportage vidéo  |  Aménagement  |    

Avec un nombre conséquent de projets de reconversion foncière, le marché de la dépollution des sites et sols est dynamique. En phase prévention, celui de la protection des sols et de la ressource en eau est soutenu également. Les entreprises peinent à recruter.

À l'honneur : les ingénieurs et les chefs de chantier en sites et sols pollués

L'Union des professionnels de la dépollution des sols (UPDS) a décidé de mettre en lumière certains métiers pour créer des vocations. À la clef, la vidéo immersive en début d'article.

Deux profils sont mis à l'honneur. L'ingénieur·e sites et sols pollués (SSP) qui recherche les pollutions et conçoit les solutions de dépollution. Le/la chef·fe de chantier qui prépare et planifie les chantiers, installe les unités de traitement et en assure le démarrage puis l'exploitation.

"Il s'agit principalement d'un secteur pluridisciplinaire, sans routine, où l'innovation et l'esprit d'équipe guident les actions", décrypte Franck Leclerc, chargé de mission à l'UPDS.

Les chefs de projet expérimentés sont recherchés activement

Autre poste en tension : le/la chef·fe de projet. La tension sur les profils expérimentés est particulièrement intense, pour ceux et celles qui pilotent l'ingénierie de projet, encadrent les équipes d'ingénieurs, assurent le rôle de référent pour les parties-prenantes et sont garant·es de la production des livrables.

"À ce niveau de poste, les entreprises sont souvent très conservatrices quant aux profils qu'elles recrutent", analyse Gabriel Calvoz, consultant RH chez Emploi-Environnement, en charge de recrutements sur ce secteur d'activités.

Dix années d'expérience en dépollution sont systématiquement requises. Il y a peu d'opportunités pour des profils de secteurs connexes. "Du coup, les chef·fes de projet expérimenté·es en sites et sols pollués passent d'une entreprise à une autre, dans un secteur où tout le monde se connaît", commente le consultant, "mais le nombre de profils ne progresse pas".

Chef·fe de projet : pour quelles raisons changer d'entreprise ?

Sur le plan de la carrière, qu'est-ce qui peut motiver un·e chef·fe de projet ou un·e ingénieur·e expérimenté·e SSP à changer d'entreprise ? Les enjeux particuliers d'un chantier de dépollution chez un confrère, les techniques mises en oeuvre, le niveau de responsabilités, ou encore des perspectives à l'international.

Et sur le plan personnel ? Certaines entreprises proposent des arguments séduisants : une organisation pluridisciplinaire en mode projet, des périodes de congés étendues, de l'actionnariat salarié... ou simplement une localisation qui fait envie.

Saisir une opportunité et devenir chef·fe de projet SSP

"Dans ma mission de conseil aux recruteurs, j'incite les responsables RH à ouvrir leurs horizons", déclare Gabriel Calvoz. "Par exemple, en acceptant de recevoir des ingénieur·es expérimenté·es en Travaux Publics, ou en misant sur de bons profils d'ingénieur·es sites et sols pollués, capables d'évoluer vers un poste de chef·fe de projet".

Un·e ingénieur·e promu·e chef·fe de projet se caractérise souvent par une motivation et une implication remarquables. "C'est un type de profil que je recherche activement et qui plaît aux recruteurs", conclut Gabriel Calvoz.

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Envie de faire évoluer votre carrière ? Envoyez votre profil à Gabriel Calvoz via la profil-thèque d'Emploi-Environnement. Confidentialité assurée.

 
 
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