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Photovoltaïque : les clauses d'insertion dépassent leurs ambitions

Valorem est la première entreprise privée à avoir pris l'initiative de recruter des personnes en insertion sur les chantiers de ses centrales photovoltaïques. En trois ans, le dispositif a largement dépassé ses objectifs.

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Photovoltaïque : les clauses d'insertion dépassent leurs ambitions

Quatorze contrats d'insertion. Ça paraît peu, mais pour Valorem, ça veut dire beaucoup. Et peut-être même pour toute la filière. Car ces 14 personnes embauchées en contrats d'insertion sur le chantier de la centrale de Lassicourt (Aube), qui a débuté en octobre dernier, prouvent que les clauses d'insertion sont des dispositifs qui fonctionnent bel et bien. Les 14 travailleurs ont effectué près de 2.000 heures de travail sur le chantier qui donnera naissance au plus grand parc photovoltaïque au sol jamais développé par Valorem (17 MWc). C'est bien plus que les 7 % d'heures prévues par la clause d'insertion. Et le chantier n'est pas encore terminé.

Ce n'est pas la première fois que les contrats d'insertion dépassent leurs objectifs. Déjà sur le chantier de Brach (Médoc), premier à avoir intégré des clauses d'insertion en 2016 et également porté par Valorem, les travailleurs en bénéficiant avaient explosé leur quota d'heures. Ils avaient travaillé 4.820 heures sur le chantier. Bien plus que les 846 heures prévues par la convention d'emploi. Même constat pour la construction du parc de Sainte-Hélène, où 3.276 heures avaient été réalisées par des personnes en insertion.

Une convention multipartite

Le succès de ces clauses d'insertion repose sur une convention de partenariat passée entre les différents acteurs. Pour le chantier de Lassicourt, elle été signée par Valorem (et sa filiale Valrea), la SEM Energie, le département de l'Aube et l'association d'insertion Entraide. Valrea a obligé les entreprises sélectionnées pour la construction du parc (Eiffage, STI Norland, HGP, Poirier), à faire réaliser 7 % des heures par des personnes éloignées de l'emploi : allocataires du revenu de solidarité active et des minimas sociaux, demandeurs d'emploi de longue durée, jeunes de moins de 26 ans et travailleurs handicapés. Entraide a joué le rôle d'entremetteur. L'association a également pour mission de faire le suivi de ces salariés.

Quid de la pérennisation de ces emplois ?

La plupart des contrats d'insertion sont des contrats d'une semaine, renouvelables. Il est encore difficile de savoir si certains de ces salariés seront embauchés en CDD longue durée ou en CDI à la fin de leur mission. "Mais à voir la satisfaction des entreprises, il est possible que certaines embauchent des personnes en insertion à la fin du chantier", estime Florian Fillon, chef de projets chez Valorem.

Encourager le financement participatif

En favorisant l'emploi local, les clauses d'insertion renforcent l'acceptabilité des projets de centrales sur les territoires. Avec pour effet induit : celui de développer l'engouement des locaux pour les campagnes de financement participatif. Une aubaine pour les développeurs lauréats des appels d'offres de la Commission de régulation de l'énergie (CRE), comme Valorem. Dès lors que 40 % des fonds propres des projets sont financés par des collectivités ou des citoyens, la rémunération de l'électricité est bonifiée de 0,003€/kWh. C'est le cas du projet de Lassicourt, financé à hauteur de 800.000 euros par 170 habitants de l'Aube et des départements voisins, soit plus de 50 % des fonds levés localement.

Elodie Buzaud.

 
 
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