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« Mon poste n'est pas très connu dans le secteur de l'eau. Dans le cadre de mes études, les débouchés qui nous ont été présentés ciblaient les grandes entreprises privées, mais pas la fonction publique. Je n'avais pas connaissance que nous pouvions l'intégrer », retrace Nicolas Crevits. Pourtant, le chargé de travaux à Grenoble-Alpes Métropole a rejoint la collectivité, il y a une quinzaine d'années, grâce à un contrat emploi jeune, avant de réussir le concours de technicien. « Mon rôle est avant tout de la coordination », présente-t-il. Dans ce cadre, il conduit un programme d'investissement qui l'amène à suivre les études et les travaux « pour que les deniers publics soient consommés de manière durable », précise-t-il.
Dans la métropole grenobloise, en moyenne, 70 % des travaux consistent à renouveler les réseaux d'eau potable, d'assainissement ou d'eaux pluviales. Le reste, ce sont des opérations plus complexes, comme la création ou l'extension du réseau pour raccorder des hameaux éloignés et supprimer des fosses septiques. Mais également, en cas de pollution de l'eau, trouver de nouvelles ressources, réaliser le captage, le réservoir, le réseau d'adduction et de distribution pour desservir les communes.
« J'aime l'aspect "contact humain" de mon métier : coordonner et faire en sorte que la mayonnaise prenne entre le maître d'ouvrage, l'entreprise et le maître d'œuvre. Nous sommes un trio et devons avancer ensemble, commente-t-il. La communication est également un volet important de ma profession car nos travaux peuvent avoir des impacts pour le quotidien des habitants. »
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