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Métier de l'éolien (3/7) : « Il n'y a pas de journée type »

Fabriquer des éoliennes, participer à l'installation de projets de parcs, veiller au bon fonctionnement des machines… L'éolien repose sur une large palette de métiers. Rencontre avec Ricardo Santos, technicien de maintenance éolien chez BayWa r.e. France.

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Métier de l'éolien (3/7) : « Il n'y a pas de journée type »

« En tant que technicien de maintenance éolien, mon rôle est de surveiller les parcs et d'intervenir sur place si nécessaire », situe Ricardo Santos, de BayWa r.e. France. Ses interventions peuvent être programmées dans le cadre des inspections mensuelles ou bisannuelles, mais elles relèvent aussi de l'imprévu, en cas de problèmes techniques détectés sur le parc. Les visites consistent à vérifier l'état du site, de la voirie, des accès, des machines, avec un contrôle plus ou moins poussé selon le type d'inspection. « Il n'y a pas de journée type. C'est un métier très varié, qui s'opère au bureau et sur le terrain, avec une proportion de 80 % de terrain et 20 % de bureau. En ce qui me concerne, je suis en télétravail à domicile et je me déplace sur des parcs en faisant l'aller-retour dans la journée », précise le technicien.

Selon le type d'intervention, il intervient seul ou avec un collègue. S'il faut monter dans l'éolienne, les règles de sécurité imposent en effet la présence de deux personnes. Les inspections programmées se font surtout durant deux périodes : en mars-avril-mai et en octobre-novembre-décembre.

« Comme bagage, j'ai un BTS en maintenance industrielle. J'ai travaillé dans une usine, puis chez un turbinier éolien, en alternance. Aujourd'hui, chez BayWa.r.e., je suis très autonome pour gérer mon portefeuille de parcs et mon planning, ce qui est très appréciable », se réjouit-il. Un travail autonome, mais en étroite relation avec ses collègues au quotidien et avec la personne chargée de l'exploitation du parc.

 
 
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