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Recyclage : porté par la conjoncture, l'emploi progresse de 6% en 2017

En 2017, l'emploi a progressé de 6% dans le secteur du recyclage. Les professionnels peinent toutefois à recruter des professions intermédiaires pour accompagner la modernisation des installations de tri.

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Recyclage : porté par la conjoncture, l'emploi progresse de 6% en 2017

En 2017, l'emploi a progressé de 6% dans les entreprises affiliées à la Fédération des entreprises du recyclage (Federec). Les 2.050 établissements des 1.100 entreprises du secteur de la collecte, du tri et du recyclage des déchets totalisent 28.356 emplois, annonce la fédération ce mercredi 17 octobre. "C'est la preuve de la reprise du secteur et de l'optimisme des acteurs", estime Jean-Philippe Carpentier, président de Federec. Cette reprise est caractérisée par une forte progression des emplois intérimaires qui augmentent "de l'ordre de 15 à 20%", précise Federec. "Plus d'une PME sur deux a recours à l'intérim pour ses surcroîts d'activité."

Difficultés à recruter des profils intermédiaires

Les créations d'emplois ont eu lieu sur tout le territoire français, mais "de manière plus accentuée dans les régions moins urbanisées", explique la fédération. En effet, les entreprises des grands bassins de population fonctionnent déjà à des capacités proches de la saturation. Le secteur reste marqué par une typologie d'emplois qui accorde peu de place aux femmes (20% des effectifs). Les employés sont à 76% des ouvriers, à 13% des agents de maîtrise et à 11% des cadres.

La surreprésentation des ouvriers n'est pas sans poser problème à la fédération. En effet, le secteur reste associé à des métiers nécessitant peu de formation. Mais les équipements se modernisent avec le renouvellement et l'extension des installations de tri. Ces opérations ont porté les investissements du secteur à 521 millions d'euros en 2018 (+12% sur un an). La modernisation du parc représente 78% de cette somme. Aujourd'hui, les entreprises rencontrent des difficultés pour recruter certains profils de professions intermédiaires indispensables au fonctionnement des unités modernisées. Ces postes nécessitent une meilleure qualification que les opérateurs de tri manuel, sans pour autant exiger le niveau des agents de maîtrise. Il s'agit par exemple de chauffeurs, de conducteurs d'engin, de conducteurs de ligne de tri, d'agents de maintenance, ou encore d'électromécaniciens. Pour remédier à ce problème, Federec envisage de réviser sa catégorie "employés et ouvriers", pour mieux présenter les différents profils qui la composent. Elle entend aussi mettre l'accent sur la formation, via Formarec, son organisme dédié.

 
 
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