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Le réseau ETRE : "nous allons ouvrir 10 nouvelles écoles en mai"

Le réseau ETRE forme aux métiers manuels de l'écologie. En mai prochain, le réseau comptera 10 nouvelles écoles et 60 sont prévues d'ici 2027. Entretien avec Frédérick Mathis, le fondateur du dispositif.

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Le réseau ETRE : "nous allons ouvrir 10 nouvelles écoles en mai"

Emploi-Environnement : Qui peut intégrer le réseau des Écoles de la transition écologique (ETRE) et quels programmes dispensez-vous ?

Frédérick Mathis : Historiquement, à tous les jeunes de 16 à 25 ans qui sortent du système scolaire sans formation et sans diplôme en quête d'un projet professionnel manuel à vocation écologique. S'ils représentent trois quarts de nos effectifs, nos écoles accueillent également des personnes en reconversion, des demandeurs d'asile, mais aussi des jeunes diplômés en crise de sens. En 2023 nous avons accompagné 1000 personnes et nous en accompagnerons 2000 cette année autour de trois programmes.

Le premier dit de remobilisation a pour objectif d'appréhender les métiers manuels de la transition écologique. Durant trois semaines, les jeunes sont encadrés par des professionnels en agroécologie, en écoconstruction ou issus de l'économie circulaire qui les initient à leurs métiers.

Le second programme pré-qualifiant, d'une durée de quatre mois, a pour sa part vocation à définir un projet professionnel. Dans ce cadre, les apprenants vont alors approfondir la découverte des différents métiers avec des maraîchers, des installateurs de panneaux photovoltaïques, des mécaniciens vélo, des techniciens des eaux usées (…), en immersion sur des chantiers.

Enfin, le dernier programme d'une durée d'un an vise l'acquisition d'un Contrat de qualification professionnel, d'un titre pro ou d'un CAP afin d'intégrer par la suite la vie active.

EE : À quels métiers préparent ces diplômes ?

FM : Nous avons un titre professionnel Eco-constructeur ossature bois à Talmont (Vendée), un titre Menuiserie en économie circulaire à Lahage (Haute-Garonne) et un titre professionnel Ouvrier agroforesterie qui ouvrira en septembre prochain en Corbières (Aude). Il s'agit de diplômes que nous avons élaborés ou de cursus déjà existants que nous avons fait évoluer.

Dans ce second cas, ils sont le fruit de partenariats avec des organismes de formation à l'instar de Centres de formation d'apprentis (CFA). Concrètement, concernant ces diplômes, nous ajoutons des modules complémentaires en lien avec la transition écologique. Par exemple, pour le titre professionnel Menuiserie en économie circulaire, nous avons travaillé sur le titre professionnel de Menuisier agenceur auquel nous avons intégré la notion d'économie circulaire. Aussi, dans le cadre de cette formation, les apprenants n'utilisent que du bois de récupération.

Autre exemple, à Rivesaltes (Pyrénées-Orientales), vers Perpignan, nous collaborons avec un Centre de formation professionnel et de promotion agricole (CFPPA) qui va prochainement mettre en place un CAP Maraichage auquel nous allons ajouter la brique agroécologie. Notre objectif est de créer d'autres diplômes professionnalisants et de faire évoluer des titres professionnels existants. À ce jour, 76 % de ceux qui suivent ces formations intègrent la vie active post-cursus.

EE : Prévoyez-vous d'ouvrir de nouvelles écoles ?

FM : Nous allons créer 10 nouvelles écoles au mois de mai prochain. Ces établissements ouvriront dans le Nord-Pas-de-Calais, en Seine-Saint-Denis, en Alsace, en Ariège et en Outre-mer, à la Réunion. Notre objectif est de poursuivre sur cette même fréquence pour atteindre une soixantaine d'écoles en 2027. Enfin, nous avons également la volonté d'étendre le réseau au niveau européen.

En parallèle, nous allons poursuivre le déploiement de nouveaux diplômes en développant des partenariats avec les institutions. D'ailleurs, en corrélation avec le Secrétariat général de la planification écologique (SGPE), nous allons participer au verdissement de titres professionnels déjà existants (bâtiment, énergie, agriculture…).

 
 
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