Les eaux résiduaires urbaines contiennent une grande variété de composés dont une partie est considérée comme lentement biodégradable. L’étape préalable (et généralement limitante) à leur biodégradation est une étape d’hydrolyse. Afin d’améliorer les procédés responsables de la biodégradation il est nécessaire de comprendre quels sont les mécanismes susceptibles de régir les activités microbiennes et quelles sont les interactions substrats / microorganismes.

L’objectif de ce travail est d’étudier la cinétique de biodégradation de substrat particulaire. L’effet de divers paramètres opératoires sera appréhendé, en particulier, l’accepteur d’électron (oxygène-aérobie ou nitrate-anoxie) et le type d’inoculum. Pour cette étude deux types de substrat sont envisagés : un substrat « simple » à base de cellulose (papier toilette) et un substrat complexe extrait d’une eau résiduaire urbaine. Différentes analyses relatives à la structure du substrat (observation microscopique, granulométrie, propriétés de décantation) seront réalisées au cours de la biodégradation. Le lien avec la biodégradation sera établi à l’aide d’outils de caractérisation cinétique (respirométrie, concentration dans la phase soluble …).

Lieu et contexte de l’étude : Ce stage s’effectue au Laboratoire d’Ingénierie des Systèmes Biologiques et des Procédés à Toulouse (31), dans l’EAD9 Symbiose (Ecosystèmes microbiens et bioprocédés d’épuration et de valorisation). Le laboratoire est un environnement pluridisciplinaire qui permettra à l’étudiant de se sensibiliser à des thématiques autour des procédés de traitement de l’eau et des déchets, de la biotechnologie ou encore du génie microbien.