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La maîtrise des émissions de gaz à effet de serre (GES) est un enjeu majeur dans la lutte contre le réchauffement climatique. Au-delà des efforts nécessaires pour le développement massif des énergies propres, l'une des solutions sérieusement envisagées pour réduire les émissions de CO2 dans l'atmosphère consiste à le capter à la sortie d'installations industrielles particulièrement émettrices et le transporter en vue de l'injecter dans des couches géologiques profondes jugées aptes à le retenir plusieurs milliers d'années.
Dans le cadre du projet de recherche européen PilotStrategy (H2020 Horizons), visant à identifier et caractériser de potentiels sites pilotes de stockage géologique de CO2 en Europe, les aquifères salins profonds font l'objet d'une attention particulière. Malgré une grande capacité de stockage, la maturité des connaissances des aquifères salins profonds en tant que réservoirs potentiels requière une caractérisation plus fine afin de s'assurer des propriétés de piégeage du CO2 sur le long-terme. La composition de l'eau porale est généralement à l'équilibre avec les roches réservoirs. L'injection de CO2, sous forme supercritique, dans l'aquifère profond entraine une baisse de pH de la phase aqueuse au fur et à mesure de la dissolution du CO2 dans l'eau. Ce phénomène engendre une évolution des interactions eau-roche pouvant (i) altérer certaines propriétés du réservoir à court terme (ii) mais favoriser la stabilité du stockage géologique sur le long terme. Dans le bassin de Paris, l'aquifère salin du Dogger est considéré comme un réservoir potentiel. Ce stage vise à étudier, via différentes approches expérimentales, l'évolution des interactions géochimiques entre la roche, l'eau et le CO2 (gazeux, dissous ou supercritique) qu'engendrerait l'injection de CO2 dans les conditions de pression et de température équivalentes à celle de l'aquifère salin profond.
Le ou la candidat(e) doit apprécier le travail en laboratoire et avoir le goût pour l'expérimentation.
Une bonne connaissance dans les techniques analytiques, précédemment citées, et un bon niveau d'anglais (lu, parlé) sont requis pour intégrer la bibliographie et participer à des réunions internationales. Une initiation au logiciel PhreeqC dans le cadre des modules d'enseignement supérieur sera un plus.
Niveau d'études requis : étudiant de master 2 recherche en sciences de la Terre ou 3ème année d'école d'ingénieur.
Durée du stage : 5 à 6 mois
Période du stage : stage qui s'effectuera sur l'année 2022, pendant 5 à 6 mois entre
février et septembre 2022.
Contact : Sylvain Stephant (s.stephant[a]brgm.fr) et Frédéric Mathurin (f.mathurin[a]brgm).
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