« Pour construire ses ouvrages, l'environnement peut faire appel aux diplômés du BUT génie civil »

La majeure partie des secteurs de l'environnement s'appuient sur la construction ou la rénovation d'ouvrages de plus ou moins grande ampleur : centres de tri des déchets, usines de production d'eau potable, réseaux de chaleur, centrales photovoltaïques, etc. Les professionnels nécessaires à de tels travaux sont des génie-civilistes. Pour les former, le réseau des centres de formation d'apprentis du bâtiment et des travaux publics (BTP CFA) compte sur un diplôme « tout-en-un » : le BUT « Génie civil et construction durable ».

Parcours de niveau bac + 3, il comprend une année de formation théorique à l'université et deux années d'alternance en entreprise. « C'est une formation généraliste de trois ans qui prépare aux missions de cadre intermédiaire dans le domaine du bâtiment et des travaux publics (…) dans une optique de préservation des générations futures, donc de développement durable », résume Mylène Lasnier, coordinatrice professionnelle au BTP CFA de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

De fait, explique cette dernière, la réglementation environnementale du bâtiment, ou RE2020, est enseignée dès la première année. Par ailleurs, « les étudiants utilisent par exemple un outil d'évaluation en analyse de cycle de vie », afin de développer des compétences en écoconstruction. « Lorsque le secteur de l'environnement a besoin d'hommes et de femmes pour construire des ouvrages spécifiquement à des finalités environnementales, ils peuvent sans problème faire appel aux étudiants et apprentis du BUT génie civil. »