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Réseaux de chaleur, bois énergie : Des filières qui recrutent !

La pénurie de main-d'œuvre observée dans de nombreux secteurs d'activité économique n'épargne ni les métiers liés à la construction, à l'exploitation ou à la maintenance des réseaux de chaleur, ni ceux de la filière bois-énergie.

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Réseaux de chaleur, bois énergie : Des filières qui recrutent !

« Il y a des tensions dans tous les métiers du secteur, résume Marc Lerat, responsable ingénierie des réseaux de chaleur et de froid chez Idex, aussi bien dans les techniques d'exploitation que dans l'électricité, la mécanique, l'hydraulique ou l'informatique industrielle. »

Face aux difficultés de recrutement, « on a une personne qui postule pour deux postes ouverts », constate le responsable, Idex démarche les lycées et les écoles pour faire connaître les réseaux de chaleur et travaille avec les agences locales pour l'insertion des personnes en difficultés.

Même constat chez Dalkia, où l'on confirme que les profils de techniciens manquent un peu partout en France. « Huit postes sont ouverts actuellement dans la seule agence de Clermont-Ferrand, souligne Tristan Thomazet, chef de projet pour le développement de nouveaux réseaux de chaleur en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ils ne trouvent pas preneurs. Mais c'est pareil ailleurs. » Face à cette pénurie, la filiale d'EDF a créé son propre campus qui, en alternance ou en continu, propose des formations aux métiers des services à l'énergie en conditions réelles d'exploitation : régulation thermique, réseaux de chaleur, climatisation, traitement de l'eau, électricité, maintenance des installations, efficacité énergétique, énergies renouvelables, etc.

 
Travailler dans une chaufferie au bois ? Pour la plupart, les chaufferies au bois qui alimentent les réseaux de chaleur fonctionnent de façon automatique, avec des astreintes organisées 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. À Issoire (63), la chaufferie Energ'Iss (chaleur fatale, biomasse, gaz) se gère avec un seul technicien, chef de site ; pour les astreintes, il est épaulé par une équipe de 10 personnes, qui permet à Dalkia de garantir un dépannage en deux heures. Idem dans la petite ville de Fourmies, où la chaufferie fonctionne en complète autonomie ? « Une personne passe au moment de la livraison [de plaquettes], explique Hervé Herbaud, responsable du département projets et réalisation chez Engie Solutions Nord-Est. Sinon quelqu'un passe une à deux heures par jour tous les deux jours ; en revanche, il existe une astreinte permanente. »
 

Pas mieux lotis dans le bois-énergie

Comme ailleurs, la période actuelle se caractérise par des tensions au niveau RH dans la filière bois-énergie, à tous les niveaux de la chaîne : de l'ingénierie aux fabricants de chaudières. « On se trouve dans une période de tensions sur les métiers, et la filière bois-énergie ne fait pas exception », reconnaît Mathieu Fleury, président du Comité interprofessionnel du bois-énergie (Cibe). « On doit former nous-mêmes les conducteurs d'engins, car à la sortie des centres de formation, ils sont pilotes d'engins, pas conducteurs d'engins : la différence est notable. Ils savent conduire sur un simulateur, mais pas vraiment dans le milieu vivant de la forêt, qui a ses contraintes », ajoute celui qui préside aussi la société Biocombustibles, en Normandie.

Dans ce contexte, une note du Cibe et du SER (Syndicat des énergies renouvelables) suggère de « renforcer les parcours vers les métiers du bois dits en tension (formations, apprentissages, reconversions, etc.) pour pallier les difficultés de recrutement et d'attractivité de la filière bois ».

 
 
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