La filière photovoltaïque est une bonne option pour les jeunes BTS en électrotechnique

Titulaire d'un BTS électrotechnique issu d'une formation en alternance effectuée chez le tableautier Kamase, Matthieux Decauchy en est aujourd'hui le responsable technico-commercial, spécialiste des coffrets de protection électrique pour installations photovoltaïques.

"Il y a 10 ans, j'avais choisi mon entreprise un peu par hasard. Je savais que je ne voulais pas devenir artisan, ni travailler dans l'industrie, mais pas plus.", se souvient Matthieux Decauchy. "L'intérêt pour le photovoltaïque est venu au fur et à mesure, lorsque je me suis aperçu que le secteur innovait constamment.", précise-t-il.

Avec son Bac pro en poche, l'alternant a profité de son parcours chez Kamase pour débuter en qualité de monteur-câbleur, intégrer un parcours tutoré par le PDG de l'entreprise et préparer son BTS électrotechnique.

Selon l'expérience du "désormais" responsable technico-commercial, pour assurer le volet commercial de son poste, il est primordial d'atteindre un bon niveau technique en électrotechnique, avant-même de maîtriser les techniques commerciales. Question de crédibilité dans le poste. À ses yeux, une spécialité dans les EnR est d'ailleurs intéressante mais facultative.

La journée type du responsable technico-commercial chez Kamase ? Traiter les consultations des porteurs de projet photovoltaïque, produire des recommandations de solutions de coupure et de protection adéquates, chiffrer et renseigner sur les délais de fabrication et de livraison.

Et Matthieux Decauchy de conclure : "Le marché des EnR est en pleine expansion, et j'ai le sentiment de contribuer à son essor. C'est très valorisant."