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Métier de l'éolien (6/7) : témoignage d'un chargé d'exploitation de parcs éoliens

Fabriquer des éoliennes, participer à l'installation de parcs, veiller au bon fonctionnement des machines… L'éolien repose sur une large palette de métiers. Rencontre avec Naaime Khetari, chargé d'exploitation de parcs éoliens chez VSB Énergies nouvelles

Article  |  Energie  |    
Métier de l'éolien (6/7) : témoignage d'un chargé d'exploitation de parcs éoliens

« En tant que chargé d'exploitation de parcs éoliens, mon métier est de veiller à leur bon fonctionnement », annonce Naaime Khetari, chez VSB Énergies nouvelles. Pour mener à bien sa mission, le chargé d'exploitation de parcs éoliens traite les données à distance grâce à des logiciels fournis par les fabricants des éoliennes. Ces outils lui permettent de tenir les journaux des événements quotidiens. Il veille aussi à ce que les contrôles périodiques soient faits. « Je suis donc en relation avec les turbiniers et les responsables de leur centre de maintenance, car une partie des interventions sont de leur ressort », précise le chargé d'exploitation. Il se rend aussi sur site, lorsqu'un acte sort du contrat conclu avec le turbinier. « J'évolue au sein d'une équipe où chacun a son portefeuille, en collaboration avec un ingénieur d'exploitation qui assure la relation avec le client propriétaire du parc », indique Naaime Khetari. À ce titre, il gère, à partir d'Amiens, cinq parcs éoliens en Picardie et en Seine-Maritime pour un total d'une trentaine de machines. « Globalement, sur l'année, je passe 60 % de mon temps au bureau, le reste sur le terrain, même s'il m'arrive d'être en intervention toute une semaine », précise-t-il.

Venu du secteur du génie mécanique, dans lequel, malgré un BTS, il n'a pas trouvé d'emploi, il a « eu la chance d'être orienté vers l'éolien et, comme Obélix, je suis tombé dans la potion, plaisante-t-il. Aujourd'hui, je ne me vois pas quitter l'éolien ! Je me sens très impliqué sur le plan local et j'aime les relations que j'ai tissées avec les riverains des parcs, les maires des communes ou encore les sociétés locales que l'on fait intervenir. Je sens que je fais partie de quelque chose de plus grand que moi, mais j'agis à mon échelle. »

 
 
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