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Social : les salariés Vélib' montent la pression sur le repreneur des vélos en libre-service

Tout s'accélère… les salariés Vélib', inquiets pour leur emploi, mènent des actions pour se faire entendre de JCDecaux et de Smovengo, exploitants du service. Ce 23 novembre, Anne Hidalgo pourrait intervenir dans le dossier pour débloquer la situation.

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Social : les salariés Vélib' montent la pression sur le repreneur des vélos en libre-service

Les Vélib', symboles de la mobilité douce à Paris, attisent les tensions sociales. Mercredi 22 novembre, des salariés de Cyclocity, filiale de JCDecaux en charge du service jusque fin décembre 2017, ont décidé de bloquer les dépôts.

L'inquiétude et la mobilisation montent chez les salariés Vélib'

Depuis plusieurs jours, les salariés se mobilisent pour réclamer des garanties pour leur emploi. Le mouvement social intervient en réponse aux conditions de transfert du marché des Vélib' au groupement Smovengo, le nouvel exploitant.

Pour sa part, Smovengo a lancé un plan d'embauche de 300 salariés, orchestré par voie de communiqué de presse le 18 septembre, mais étonnamment sans intérêt d'être questionné par des journalistes. À l'époque, Emploi-Environnement prévoyait de faire un article sur les métiers du Velib'... refus de la part de l'entreprise.

Les salariés Cyclocity sont prioritaires, officiellement...

La communication de Smovengo promettait que les ex-salariés de Cyclocity seraient "prioritaires" à l'embauche. À ce jour, les quelques candidatures qui ont été envoyées ont fait l'objet d'une fin de non-recevoir, dénonce Ahmed Dini, mécanicien Vélib' et élu du syndicat Solidaires.

L'hypothèse d'un transfert de plein droit des salariés Cyclocity, piloté par les instances représentatives du personnel (CE, CHSCT, syndicats...), a été écarté par le Tribunal de Grande Instance de Nanterre, considérant que seuls les salariés pouvaient saisir les juges. En réponse, les 267 salariés ont prévu de déposer chacun, à titre individuel, un dossier aux prud'hommes.

De son côté, Smovengo invite les salariés de Cyclocity à “candidater rapidement” pour profiter des postes à pourvoir.

Les conditions du transfert jugées non recevables par les syndicats

Parmi les points d'achoppement du dossier, les conditions de reprise des salariés font débat. Elles conduiraient à une perte d'environ 400 euros par mois, estime M. Dini. Perte d'ancienneté, période d'essai, mutuelle majorée de 85 euros, panier repas quotidien passant de 12 euros à 5 euros…, les 267 salariés actuellement en CDI chez Cyclocity pourraient perdre leurs avantages acquis, poursuit le représentant syndical.

Anne Hidalgo s'implique dans le suivi social du dossier

Après plusieurs actions de terrain le 22 novembre - manifestation rue Bauchat dans le 12ème et déploiement de banderoles sur les Champs-Élysées - les représentants syndicaux ont obtenu une concertation quadripartite, autour de Smovengo, JC Decaux, des syndicats et de la Mairie de Paris, qui serait représentée par Anne Hidalgo en personne. La réunion doit se dérouler ce jeudi 23 novembre.

Parallèlement, les syndicats négocient les conditions du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) chez Cyclocity, jusque-là jugées insatisfaisantes, ce même jeudi. À suivre.

 
 
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