La filière de la géothermie recherche activement des tuyauteurs et des soudeurs, pour constituer des « duos » indispensables au déploiement de cette énergie renouvelable. « Ils travaillent conjointement, en binôme, pour réaliser l'interface entre le réseau de chauffage urbain et le branchement de ce réseau à un bâtiment, explique Jérôme Nunes, chargé d'affaires travaux chez HGE France, à l'occasion du salon Bepositive 2023. Ils réalisent toute l'installation d'une sous-station ou d'une chaufferie. »
Les entreprises comme HGE France, qui installe des sous-stations géothermiques et de biomasse, restent néanmoins confronter à un vieillissement de leurs effectifs et à de sérieuses difficultés de recrutement de jeunes professionnels, davantage attirés par d'autres secteurs industriels, comme l'agroalimentaire ou la pétrochimie. « Il faudrait sans doute ouvrir plus de classes dans les lycées professionnels et plus de cursus manuels sur ce type de métiers pour avoir la main-d'œuvre suffisante en France », souligne le chargé d'affaires. D'autant qu'à en croire Jérôme Nunes, « du fait de la rareté de ces métiers, il y a de très bons salaires » proposés dans la géothermie. En exerçant ces métiers dans une filière de la transition énergétique, « on peut aussi avoir cette fierté de se dire qu'on participe à cette transition et qu'on essaie d'arrêter le plus possible l'utilisation des énergies fossiles ».