700 alternants recherchés pour contribuer à une société sans carbone

Pour atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050, les futurs acteurs de la transition écologique sont activement recherchés. « Nous recrutons 3500 collaborateurs partout en France dont 700 alternants », annonce Sandra Hen Poulain, directrice des ressources humaines de SPIE France. Des besoins qui concernent les six filiales de l'entité où, du bâtiment au transport en passant par le nucléaire, l'industrie et le numérique, la transition énergétique représente la moitié du CA de l'entreprise. « Parmi les professionnels que nous recherchons, les profils vont de l'ouvrier à l'ingénieur. Nous recrutons ainsi des soudeurs, des techniciens de maintenance, des monteurs, des électriciens, des conducteurs de travaux, des ingénieurs réseaux ou encore des responsables d'activités réseaux énergie », détaille-t-elle. Des postes ouverts sur les 400 sites que compte l'entreprise avec 585 recrutements en Ile-de-France, 495 en Auvergne Rhône-Alpes, 490 en Occitanie, 340 en Paca… De futures recrues qui seront amenées à travailler pour les 12 000 clients français de SPIE, issus du secteur privé et public, parmi lesquels EDF, la région Nouvelle Aquitaine, Renault, Naval group...

Plus qu'un diplôme, le savoir-faire et le savoir-être définissent un métier

« Nous ne définissons pas un métier par un diplôme mais par ses compétences. Par exemple, pour un conducteur de travaux qui va coordonner la préparation, le suivi et l'acheminement de chantiers avec une équipe projet et technique, mais aussi prendre en charge les exigences du client autour du triptyque coût-délai-qualité, nous allons privilégier un savoir-faire et un savoir-être », commente-t-elle. Pour ce métier où il faut à la fois du leadership, des connaissances en sécurité, des capacités en planification, en gestion mais aussi être en mesure d'accompagner les collaborateurs dans leur développement, SPIE peut ainsi recruter des bacs+2, de type BTS Maintenance industrielle, des bacs+3 à l'instar de BUT Génie électrique, comme des ingénieurs généralistes spécialisés dans le secteur de la construction. « Pour les techniciens de maintenance, là aussi les postes sont ouverts à des bacs+2 mais également à des bacs pros ayant une spécialité électrotechnique, et ce notamment dans la filiale nucléaire, assortie d'un certain nombre d'habilitations », précise-t-elle.

Évolution de carrière : d'alternant à chef de département

Du côté de l'alternance, là aussi, tous les types de profils sont attendus. « Si côté industrie nous collaborons avec l'Université de technologie de Compiègne (UTC), nous recrutons aussi dans le cadre de la Convention industrielle de formation par la recherche (CIFRE) des doctorants en IA, en automatisation réseau... De plus, par le biais de partenariats avec des établissement locaux, selon l'implantation de nos sites, nous formons des monteurs raccordeurs en fibre optique, des ingénieurs d'affaires, des assistants conducteurs de travaux… A ce jour, beaucoup de nos chefs de service, de département ont débuté chez nous en tant qu'alternant », ajoute Sandra Hen Poulain. Aussi, en termes de perspectives professionnelles, l'entité via son onboarding permet à chaque nouveau collaborateur d'accéder à un book de gestion dynamique des compétences qui offre de la visibilité sur l'ensemble des métiers des différentes filiales. Une bourse de l'emploi et des programmes de formation dédiés, à l'instar des dispositifs Trajectoires et Passerelles, favorisent également la mobilité interne.