"Les emplois créés par la filière des énergies de la mer sont en forte croissance", souligne l'observatoire des énergies de la mer, qui présente les chiffres de l'emploi dans les énergies marines pour 2017. En un an, les emplois du secteur sont passés de 2.000 à 2.650, soit une hausse de 26%. Près de 60% des emplois concernent l'énergie la plus mature : l'éolien posé. Suivent l'éolien flottant (21%), l'hydrolien (11%), l'énergie thermique des mers (3%) et l'énergie marémotrice (2%).
La majorité des nouveaux emplois se situe chez les prestataires et les fournisseurs de la chaîne de valeur (+403 équivalents temps plein - ETP). La moitié concerne l'ingénierie et la moitié la production. Des emplois ont également été créés, dans une moindre mesure, dans les structures de R&D et les instituts de formation (+44 ETP) et chez les développeurs exploitants (+72 ETP).
"Cette croissance, accompagnée par les acteurs territoriaux, est tirée par les marchés à l'export", analyse l'observatoire. En effet, 80% du chiffre d'affaires annuel du secteur (500 M€) est réalisé à l'export. En France, aucun parc n'est encore installé. Les premières fermes pilotes et commerciales devraient voir le jour à l'horizon 2020-2021. "Cette forte croissance de l'emploi dans la filière reste fragile car liée à l'export et son avenir repose sur la concrétisation des parcs commerciaux en France", prévient l'observatoire. Le nombre d'emplois s'accroîtra lors de la mise en production des composants des premiers projets français et leur installation. "La pérennisation de ces emplois reposera ensuite sur de nouveaux parcs éoliens en mer posés et flottants mais aussi hydroliens".