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A notre connaissance, il n'existe pas de modèle numérique universel expliquant les mesures PI sur les argiles. Le but du stage est de modéliser numériquement la réponse PI des argiles pures à l'échelle de la mesure en laboratoire en tenant compte de leur microstructure et de leurs propriétés électriques de surface. Le principe de la PI spectrale (PIS) repose sur un courant sinusoïdal basse fréquence (du mHz au kHz) qui est injecté à travers le milieu poreux étudié et sur la mesure de la tension résultante à travers le milieu. L'impédance complexe déduite (ou conductivité / résistivité) est sensible aux processus d'électro-migration (comme pour la méthode de résistivité) et aux processus de polarisation, qui sont contrôlés dans le domaine des basses fréquences par la conduction et la polarisation de la double couche électrique (dce) autour des minéraux en contact avec l'eau (Figure 1).
Le but du stage est de développer un modèle numérique basé sur les travaux de Bücker et al. (2019) pour décrire de tels processus pour les argiles dans des conditions bien contrôlées, afin de comparer les prédictions de ce modèle à celles d'un modèle pétrophysique récemment publié (Leroy et al., 2017). Les calculs numériques se feront à l'aide des logiciels de calcul scientifique COMSOL Multiphysics pour résoudre les équations différentielles du transport ionique sous champ électrique, et Matlab, ainsi qu'avec le code géochimique PhreeqC. Ces travaux permettront de développer un nouveau modèle pour décrire les mesures PIS en laboratoire (Mendieta et al.) afin d'améliorer l'interprétation des mesures PI à l'échelle du terrain sur les formations géologiques argileuses. Le travail est financé par l'Agence Nationale de la Recherche scientifique dans le cadre du projet EXCITING et pourrait être poursuivi par une thèse de doctorat.
Suite CONTEXTE
[...]et de la salinité comme le quartz. À l'échelle du terrain, les mesures géochimiques et hydrogéologiques, à la surface du sol ou dans les forages, donnent des informations locales sur la minéralogie et la chimie de l'eau. Les méthodes géophysiques comme les méthodes électriques ont l'avantage d'être non intrusives et d'imaginer en temps réel et en 2D ou 3D la minéralogie / teneur en argile, les fractures / géométrie de l'espace poral, ainsi que la salinité ou la teneur en eau. Parmi les méthodes électriques, la polarisation induite (PI) a une sensibilité élevée aux propriétés électriques de surface des minéraux et est donc particulièrement prometteuse pour la discrimination des argiles dans les formations géologiques. Cependant, la réponse PI des argiles n'est pas bien comprise en raison de la complexité des phénomènes impliqués.
- Etudiant en dernière année de Master 2 ou Ecole d'Ingénieur dans le domaine des géosciences, de préférence avec une spécialisation en calcul numérique et géophysique.
- Capacité d'analyse et de synthèse, goût pour le travail d'équipe et motivation pour l'activité scientifique de modélisation et de recherche.
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