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Environnement : quelles sont les formations qui favorisent l'accès à l'emploi ?

Les formations de l'enseignement supérieur restent le meilleur moyen d'accéder durablement à l'emploi dans les secteurs de l'environnement, selon une étude. Détails des spécialités les plus porteuses.

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Environnement : quelles sont les formations qui favorisent l'accès à l'emploi ?

Les formations de l'enseignement supérieur constituent le meilleur moyen d'accéder durablement à l'emploi dans les secteurs de l'environnement, selon une étude du service statistique du ministère de la Transition écologique et solidaire publiée le 16 juillet 2019. "Le diplôme d'ingénieur, la licence professionnelle et les DUT/BTS sont les diplômes offrant les plus grandes chances d'insertion", indique le ministère. 66 % des Bac +2 et plus en environnement accèdent durablement à l'emploi, contre 37 % des niveaux inférieurs au Bac. Il faut moins de 3 mois aux Bac+ 2 pour trouver un emploi, environ 4 mois aux Bac +4 et + et plus de 8 mois aux personnes avec un niveau de diplôme inférieur au bac.

L'apprentissage, un atout pour réussir

"L'apprentissage facilite la trajectoire d'entrée dans l'emploi par rapport à la voie scolaire classique", constatent les auteurs de l'étude. 66 % des apprentis accèdent durablement à l'emploi, contre 53 % des non-apprentis. Ils mettent près de 4 mois à trouver leur premier emploi, contre 5 pour les non-apprentis. Un apprenti a ainsi 48 % de chances en plus qu'un non-apprenti d'être en emploi dans le secteur de l'environnement trois ans après avoir terminé sa formation.

"Prévention des pollutions" et "gestion sociétale" : les spécialités les plus porteuses

Dans le détails, plusieurs diplômes favorisent l'insertion professionnelle dans le secteur de l'environnement. C'est le cas de ceux du domaine de la "prévention des pollutions" : 84 % des diplômés travaillent 3 ans après l'obtention du diplôme, ils ont trouvé un emploi en 4 mois, ont un taux de chômage de 3 % et 71 % sont en CDI. La spécialité "gestion sociétale" présente également de bons indicateurs d'insertion : 77 % des diplômés travaillent 3 ans après l'obtention du diplôme, ils ont trouvé un emploi en 4 mois, et 32 % sont en CDD.
"La réussite de la spécialité prévention des pollutions semble liée avant tout aux caractéristiques de ses étudiants, précise le ministère. Avec 91 % de diplômés, 74 % de Bac + 3 ou plus et 62 % d'hommes, cette formation réunit les individus les plus susceptibles de s'insérer facilement et dans de bonnes conditions." C'est le cas également pour la "gestion sociétale", uniquement proposée dans l'enseignement supérieur.

Difficultés pour les diplômés en "hygiène-sécurité"

A l'inverse, la spécialité "hygiène-sécurité" est confrontée à des difficultés d'insertion. "Seuls 28 % des sortants accèdent durablement à l'emploi, 39 % vivent des situations de chômage ou d'inactivité durables (...) de plus ces jeunes sont 40 % à travailler à temps partiel, parmi eux la quasi-totalité subit le temps partiel et souhaiterait travailler à temps plein".

Les spécialités "aménagement du territoire", "EnR" et "protection de la nature"

Parmi les autres spécialités, "l'aménagement du territoire" offre des chances supérieures d'accéder durablement à l'emploi et de travailler trois ans après la sortie d'études. Les formations en "maîtrise de l'énergie et énergies renouvelables" offrent de bonnes chances d'occuper un CDI en fin d'études. Pour les formations en "protection de la nature", les chances d'insertion sont réduites, mais le niveau élevé de qualification des sortants de cette spécialité contribue à maintenir un taux d'accès durable à l'emploi et un taux d'emploi à trois ans dans la moyenne.

Elodie Buzaud.

 
 
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