Description du poste

Le BRGM recherche pour son Service Risques Côtiers et Changement Climatique (R3C) deux stagiaires dans le cadre d'un projet d'Aide aux Politiques Publiques sur la mise en place de la surveillance hydromorphologique des masses d'eau côtières métropolitaines de la DCE.

CONTEXTE :
Dans le cadre de la mise en place de la surveillance hydromorphologique des masses d'eau côtières, le BRGM a proposé cinq indicateurs permettant de quantifier la présence de pressions anthropiques dans chaque masse d'eau côtière, afin d'en déduire l'état hydromorphologique de ces masses d'eau. Un de ces indicateurs concerne l'évaluation des surfaces des terres gagnées sur la mer par masse d'eau. On entend ici par « terres gagnées sur la mer », les surfaces des fonds marins colmatées dues parà la présence d'aménagements côtiers (ports, quais, ouvrages de défense contre la mer,...) ou les surfaces poldérisées.
Le calcul de cet indicateur nécessite de connaitre dans chaque masse d'eau DCE la valeur de ces surfaces gagnées sur la mer. Or, mis à part les côtes méditerranéennes pour lesquelles le site MEDAM recense ces surfaces, il n'existe aucune donnée de ce type sur les autres façades métropolitaines (Atlantique et Manche-Mer du Nord). Ces données sont donc à créer/acquérir pour ces façades.

Deux autres indicateurs, concernant les zones d'influences hydrodynamique et sédimentaire des ouvrages côtiers, nécessitent quant à eux d'inventorier l'ensemble des ouvrages présents à la côte. Différentes bases de données locales sur les ouvrages ont déjà été récupérées, leur exhaustivité reste à vérifier.

DESCRIPTIF DE STAGE :
Ce stage vise principalement à contribuer à la création d'une base de données, sous format SIG, de l'ensemble des aménagements côtiers et de leurs surfaces si celle-ci dépasse 100 m²) pour les façades Atlantique et Manche Mer du Nord.
L'approche géomatique proposée sera appliquée par départements côtiers. Pour chaque département, il s'agira de :
Vérifier la qualité et l'exhaustivité des bases de données existantes sur les aménagements côtiers et les intégrer à notre base de données ;
Compléter, s'il y a lieu, les données intégrées par les attributs qui leur manque, ainsi que par la digitalisation des ouvrages manquants à partir des imageries et cartes disponibles (ortho-littorale, SCAN IGN, ...) ;
Identifier les aménagements dont la surface au fond est supérieure à 100 m² ;
Pour ces derniers ouvrages, déterminer la position du trait de côte antérieur à la construction de l'aménagement, afin d'évaluer précisément les surfaces gagnées sur la mer. Suivant la disponibilité de données anciennes ou historiques, différentes méthodes seront envisagées pour déterminer ce trait de côte initial.
Digitalisation des aménagements, en surface, et calcul de la surface occupée au fond.