Description du poste

IRSTEA recrute par voie de concours. Celui-ci est ouvert aux candidats possédant un doctorat.

Irstea est un institut de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l'agriculture, focalisées sur 3 défis sociétaux: la gestion durable des eaux et des territoires, les risques naturels et la qualité environnementale. Bien inséré dans le paysage de la recherche française et européenne, il mène ses recherches en appui aux politiques publiques et en partenariat avec les industriels. Il emploie 1600 personnes sur 9 sites en France.
L'unité de recherche Réseaux, Epuration et Qualité des Eaux (REBX) exerce ses activités dans les domaines du stockage, du transport et de l'épuration de l'eau des collectivités publiques ainsi que sur la qualité des hydrosystèmes continentaux (bioindication et écotoxicologie), elle se compose, y compris doctorants et post-docs de près de 50 personnes qui mènent des activités de recherche essentiellement partenariales dans le cadre de projets européens, nationaux ou régionaux, en collaboration avec le monde socio-économique. Au sein de REBX, le candidat s'intègrera dans l'équipe CARMA (Contaminants Anthropiques et Réponses des Milieux Aquatiques) dont les activités sont centrées sur la connaissance des communautés végétales aquatiques (macrophytes, phytoplancton et phytobenthos), et de leurs réponses aux perturbations en cours d’eau et plans d’eau. Les travaux de l’équipe s’inscrivent dans les axes de recherche du Thème de Recherche BELCA, qui étudie l’impact des contaminations anthropiques, en particulier chimiques sur les communautés des écosystèmes d’eau douce.

Dans le cadre du Thème de Recherche vous développerez des travaux visant à décrire et modéliser les facteurs écologiques et anthropiques influençant l’adaptabilité et la vulnérabilité des assemblages/espèces dans un contexte de stress multiple.
En partenariat avec les hydrobiologistes de l’équipe, vous vous intérésserez aux facteurs écologiques susceptibles de déterminer les patrons de distribution des espèces végétales (processus d'émigration, d'extinction, de dispersion géographique neutre, relations biotiques). Il s’agira également de développer des travaux permettant d’appréhender et décrire les interactions biotiques et abiotiques (nutriments, stress toxique ou perturbations hydrologiques) qui influencent les patrons d’assemblage d’espèces. Les nouvelles connaissances attendues devraient permettre par exemple de mieux appréhender l’impact du développement d’espèces invasives sur les communautés autochtones, dans le cadre notamment du réchauffement climatique, et d‘améliorer les approches et les méthodologies de bio-indication de la qualité des milieux utilisées aujourd’hui.