Description du poste

Le BRGM recherche pour son Service Risques naturels (RNSC) un(e) stagiaire dans le cadre d’un projet interne de recherche sur les méthodes inverses pour l’évaluation des risques côtiers.

CONTEXTE :
Les approches classiques d’évaluation de risques naturels combinent une évaluation d’un aléa décrit, notamment, par une probabilité d’occurrence et par la vulnérabilité des enjeux exposés à cet aléa.
Cependant, le cas des risques côtiers (érosion et submersion) présente de nombreuses difficultés dans l’évaluation des aléas, difficultés encore exacerbées par la nécessité de chercher à intégrer une dynamique temporelle pour le changement climatique. Ceci engendre un niveau d’incertitudes très élevé pour la quantification des risques.
Le projet propose d’explorer la faisabilité d’approches inverses pour la notion de risque : à partir de l’identification d’un niveau seuil d’exposition (e.g. inondation du centre de secours, perte de patrimoine), est-il possible de remonter aux différents scénarios et de calculer ensuite une probabilité combinée associée ?

Cette méthode pourrait permettre de :
- Fournir des résultats facilement adaptables en fonction des nouvelles connaissances sur les évolutions climatiques futures
- Surmonter certaines limites liées à des phénomènes seuils ou à des scénarios pessimistes (rupture de digue…).

DESCRIPTIF DE STAGE :
Dans ce cadre exploratoire, le stage proposé vise à étudier la pertinence d’une telle approche, en éclairant le cas particulier des risques côtiers par des exemples venus de différentes sciences ou applications (e.g. risque sismique, risque industriel, assurances).
Le stage demande donc une très grande indépendance et une forte capacité de synthèse. Il s’appuiera notamment sur :
- une analyse bibliographique des approches existantes dans différents domaines (sciences des risques, industrie, assurances…)
- rencontre avec des acteurs clés identifiés (chercheurs, industriels…)
- la compréhension du cas des risques côtiers
- la rédaction d’un rapport de synthèse sur la pertinence de telles approches dans le cadre des risques côtiers